Comment j’ai trouvé ma voie…

Article : Comment j’ai trouvé ma voie…
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1 octobre 2016

Comment j’ai trouvé ma voie…

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L’histoire de ma vie commence en 2008 à une époque où j’étais jeune, insouciant et fougueux, alors que je trouvais les cours d’ingénierie télécoms très ennuyeux, je décidais alors de tout claquer pour répondre à cette voix suffisante qui me donnait des envies d’ailleurs. Malgré les conseils nombreux que j’avais reçus, je persistais dans ma lancée.

Libre de toute contrainte scolaire,  mes premières journées furent agréables avant que la réalité ne me rattrape rapidement. Je venais de m’émanciper et je devais maintenant subvenir à mes propres besoins comme un grand et gagner ma vie comme tout le monde. Le seul problème était que je n’avais jamais cru que j’étais comme tout le monde. Pas forcément meilleur que les autres, mais je revendiquais une originalité qui m’empêchais de faire comme tout le monde justement.

Mon premier boulot et ma rencontre avec le télémarketing.

Dans la situation où se trouvait le pays (le Sénégal) à ce moment-là, il était difficile de pouvoir rapidement avoir un emploi et ceux qui allègrement recrutaient du monde, étaient bien les centres d’appels. Ma première rencontre avec le monde professionnel, m’a permis de croire définitivement, que je n’étais pas fait pour travailler pour les autres également.

Après avoir fait un chiffre d’affaire de 1.500 euros sans trop forcer sur mes compétences naturelles en négociation et en m’absentant une bonne semaine, j’ai reçu à la fin du mois un chèque de 120 euros. Naturellement, les sanctions avaient suivies et ces ingrats m’avaient aussi coupé mes primes en plus d’avoir déduit ma semaine d’absence.

J’avais pourtant fait entrer plus d’argent que certains qui avaient travaillé comme des malades tout le mois et qui au final avaient quand même touché bien plus que moi.

C’était peut-être dans ma nature, mais je ne pouvais pas passer toute mes journées confiné dans un box à travailler 10 heures par jour pour rentrer casser en deux, le regard vide de toute passion.

Je démissionnais donc le jour suivant après un mois de service et sans prendre la peine d’écrire une lettre de démission par commodité. Par la suite, des amis me poussèrent à passer des entretiens négociés presque à l’avance, comme ils connaissaient mon savoir-faire dans certains domaines. Je sautais ainsi d’une entreprise à l’autre sans pour autant y rester plus de deux mois et sans trouver un certain épanouissement professionnel.

Je me rendais compte que j’avais un méchant problème avec la sédentarisation. Malgré mes acquis et mes compétences, j’en étais souvent réduit à faire du « j’ai l’honneur », du moins c’était comme ça que j’appelais le fait de constituer un dossier en vue d’obtenir un emploi. Je pensais que ça devrait être l’inverse et que les sociétés devraient plutôt être honorées de m’avoir dans leur équipe.

Le choix d’entreprendre

Je ne voulais plus continuer mes cours et ne voulais plus travailler pour personne également. Vous comprenez maintenant ma particularité. C’est ainsi que je me suis mis à mon propre compte, développant ainsi des projets qui échouèrent l’un après l’autre pour une raison ou pour une autre. Je me rendais compte qu’il était difficile d’entreprendre et que pour réussir dans cette voie, il fallait redoubler d’efforts et être prêt à tout. Alors que tout m’avait réussi avant cela, me voici réduit à ravaler mon orgueil et ma fierté d’antan pour apprendre à grandir dans l’échec.

Moi qui n’aimais pas les cours confinés, dispensés dans les universités, j’ai découvert le mot « autodidacte », je m’étais découvert une passion pour l’apprentissage devenant ainsi polyvalent dans beaucoup de domaines, dépensant des nuits entières en programmation ou des journées à comprendre le fonctionnement des piliers d’une entreprise. Je commençais à comprendre que je n’avais même pas la moitié de ce qu’un aspirant entrepreneur devrait avoir. Face à cette situation, je trouvais un stimulus qui finit par me donner plus que jamais un désir ardent pour la recherche.

Pour mêler l’utile à l’agréable, j’avais quand même travaillé parallèlement comme « freelancer », ça m’a donné une certaine autonomie et ça m’a permis également de subvenir à mes besoins tout en ayant le temps de faire ce qui me passionnait enfin : entreprendre. C’était un peu nécessaire pour le jeune aspirant entrepreneur sans le sous que j’étais.

Je trouvais enfin un sens à ma vie, j’allais entreprendre! A force de travail et de passion, je finis par créer en 2010 ma société Senegalis, versée dans l’informatique et la technologie (récemment convertie en web agence). Avec Senegalis, c’est une nouvelle page de ma vie qui s’ouvre et cela a été le déclic qui allait me conduire vers une aventure pleine de rebondissements. Ce parcours du combattant, je vous la raconterai, mais pas aujourd’hui.

 

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Commentaires

Brahim
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Shalom Jeune homme
Bien réussi !
Bonne continuation !
Shalom

Boumzinah
Répondre

Shalom!

1000 mercis du soutien!